La communication électronique en situations mono et plurilingues Formes, Frontières, Futurs
Le Département Information et Communication de l’IUT du Havre en collaboration avec L’Université de Rouen (laboratoire LIDIFRA) organise le 9-10 décembre 2010 un colloque international ayant pour thématique
La communication électronique en situations mono et plurilingues
Veuillez trouver ci-joint l’appel à communication.
COLLOQUE INTERNATIONAL
Université du Havre : 9-10 décembre 2010
La communication électronique en situations mono et plurilingues
Formes, Frontières, Futurs
Appel à communication
Soutenu par l’ISCC1
et l’ADBS
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, ce colloque s’inscrit dans le cadre d’une collaboration
scientifique engagée depuis plusieurs années entre les Sciences du Langage (Laboratoire
LiDiFra EA 4305 – Université de Rouen) et les Sciences de l’Information et de la
Communication (CDHET- Laboratoire Cirtai UMR IDEES – Université du Havre). Au-delà de
cette relation privilégiée, les thématiques proposées concernent beaucoup d’autres
disciplines. La communication électronique agrémente et organise le quotidien de chacun à
travers le monde. Au début de l’année 2009, il y avait 1,45 milliard d’internautes dans le
monde. Le cabinet Forrester Research3
estime qu’ils seront 2,2 milliards en 2013.
Parallèlement, plus de 4,5 milliards de téléphones mobiles sont, aujourd’hui, actifs dans le
monde selon l’Union Internationale des Télécommunications
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.
La communication électronique est une révolution majeure comme l’humanité en a connu
peu. Associée aux TIC, elle nous donne la possibilité d’être ici et là-bas en même temps, d’échanger en temps réel des informations et des données, de faire partager aussi bien les
événements majeurs que les pensées et les humeurs du moment. Les potentialités
communicationnelles qu’elle offre sont presque sans limites et influent sur nos sociétés.
Axe 1 - Formes établies, formes émergentes…
La communication électronique, qu’elle soit dans un contexte monolingue ou plurilingue,
fait appel à des supports hétérogènes : écrits, visuels, sonores avec toutes les possibilités
d’interaction entre eux. Par exemple : texte + image (animée ou fixe) + son. Elle est aussi le
lieu, par excellence, de l’émergence de formes linguistiques, de différents types de graphies,
de néologismes, de créations diverses...
Si ce phénomène est généralement bien observé au niveau de la production, il l’est moins au
niveau de la réception. On peut se demander à quel point le contexte de réception
détermine les choix et les stratégies de communication adoptés au niveau de la production
(langues, supports…).
Ces formes font-elles sens de la même façon en production/réception ou en contexte
monolingue/plurilingue ? L’hétérogénéité et le pluri-sémiotisme des supports et des formes
posent aussi le problème de leur recueil, de leur identification et de leur description.
Axe 2 - Frontières figées, frontières mouvantes…
Réseaux sociaux, tchats, forums de discussion, blogs, SMS, MMS, les TIC proposent toujours
plus d’outils favorisant la communication électronique. Ces outils qui transforment nos
sociétés ont repoussé, voire supprimé, des frontières qui nous étaient habituelles. Nous
pouvons aussi nous demander s’ils n’en ont pas créé de nouvelles.
Les contributions attendues concernent l’ensemble des problèmes posés par ces
modifications de frontières et les usages linguistiques qui leur sont liés. Elles porteront sur
différents aspects de la « mouvance » de ces frontières : des phénomènes d’ouverture
comme de fermeture. La communication électronique permet en effet toutes sortes de
décloisonnements notamment spatiaux, temporels, communautaires et sociaux. Ces divers
aspects sont, la plupart du temps, liés. A titre d’exemple, les frontières déplacées ou
supprimées peuvent concerner des situations de diaspora ou de communautés isolées
(sourds…), des distinctions entre sphères publique et privée, entre écritures ordinaires et
institutionnelles… Les communications pourront aussi porter sur des situations de
fermeture de frontières : formes d’autorégulation ou de censure (modération dans les
forums, propriété intellectuelle, nouvelles mesures de contrôle).
Axe 3 - Futurs partagés, futurs isolés…
La participation dans les communautés virtuelles et l’utilisation des TIC définissent des
pratiques de communication et d’apprentissage où l’isolement et la notion de temps (passé,
présent et futur) sont redéfinis. L’instantanéité des modes de communication introduit un
futur immédiat et décadent. Ceci est reflété dans l’obsolescence inhérente aux outils et à
l’éphémère de la communication virtuelle. L’isolement physique n’est plus synonyme d’un
isolement social mais la communication peut être illusoire. De la même manière, quelle
réalité est construite et pour qui, lorsque le destinataire est virtuellement construit et
distancé et que l’outil électronique est élitiste ?
La communication électronique est aussi le moyen par lequel des communautés alternatives
ou minorées naissent, émergent, s’autodéterminent et imaginent leur futur. Malgré
l’éphémère de la communication virtuelle, c’est dans cet espace que de nouvelles formes de
conservation du patrimoine sont produites et partagées pour les générations futures. C’est
aussi dans cet espace que de nouvelles formes d’actions citoyennes, protégées par le voile
de la communication virtuelle, se définissent.
Bien entendu, selon le domaine d’intérêt des chercheurs, les communications pourront
porter sur l’un ou l’autre aspect de la problématique.
Pour chaque proposition de communication, le texte devra comporter :
Le titre de la communication,
Un résumé de 3 500 caractères espaces compris,
L’inscription dans l’un des 3 axes proposés,
Les coordonnées personnelles et l’affiliation institutionnelle de l’auteur.
Les propositions devront nous parvenir pour le 15 septembre 2010 aux adresses suivantes :
soumission@colloquelehavre2010.org
Elles seront évaluées, en double aveugle, par les membres du comité scientifique. Les
langues du colloque sont le français et l’anglais. Les communications feront l’objet d’une
publication sélective dans des Actes en version papier.
Calendrier :
30 juin 2010 : premier appel à communication.
15 septembre 2010 : date limite de réception des résumés.
30 septembre 2010 : réponse du comité scientifique.
1er
novembre 2010 : inscription définitive au colloque.
Frais d’inscription :
100 euros pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs. (150 euros après le 1er
novembre)
50 euros pour les étudiants. (80 euros après le 1er
novembre)