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15 octobre 2009

Appel à publication : "Des journalistes formés et en formation"

Les Cahiers du Journalisme

Appel à publications : dossier thématique Les Cahiers du journalisme Des journalistes formés et en formation De nombreux discours sont tenus depuis des décennies sur la formation au journalisme. Ils véhiculent des conceptions parfois fortement idéologisées ou restrictives, alors que l’on observe un métier, pluriel, qui se caractérise par le caractère polymorphe et la diversité des pratiques professionnelles. En ce sens, la formation a pu être présentée comme une acquisition progressive d’une représentation, parfois homogène, du métier, de savoir-faire particuliers, de connaissance des conditions réelles de production de l’information et parfois, d’une perspective réflexive par rapport aux médias. Elle est aussi pensée parfois comme intrinsèquement nationale, organisée selon les groupes de journalistes et leur histoire. Elle est parfois projetée comme un outil démocratique visant l’amélioration de la qualité de l’information. La formation a déjà été l’objet de travaux scientifiques : la thèse de Helena Rossi sur les fondements rationnels et sociaux du journalisme de 1999, les articles de Denis Ruellan et Nicolas Pélissier (2001 et 2003) sur les formations au journalisme en France, la thèse de Sara Meireles, dont les travaux ont porté, en partie, sur la formation des journalistes au Portugal (2007), le numéro 24 de Médiamorphoses (2008), la thèse d’Yvan Chupin sur les écoles de journalisme et les enjeux de la scolarisation d’une profession (2008), ou encore les travaux historiques de Christian Delporte, ont contribué à dessiner des objets de réflexion au croisement d’une sociologie des professions et des sciences sociales en général. Plusieurs travaux ont par ailleurs été menés par l’Alliance internationale des journalistes sur la formation avec les documents de l’été 2009 intitulés La presse au tableau ou Des formations au journalisme au travers le monde. L’ensemble de ces analyses a posé les bases d’une réflexion sur les représentations et les transformations de la pédagogie des formateurs et leur réception par les journalistes et les étudiants. Cet appel à publication souhaite s’intéresser aux processus pragmatiques de formation qui révèlent en miroir la socialisation progressive des étudiants, mais aussi des journalistes, aux métiers de la presse et in fine à la constitution d’identités professionnelles. La formation renvoie évidemment aux cursus pédagogiques initiaux, à la formation continue ou en alternance et à la formation interne des entreprises médiatiques. Elle est un processus qui passe aussi par les compagnonnages dans les entreprises de presse par l’entremise des périodes de stages et par l’ensemble des discours sur l’innovation qui tendent à normaliser de nouvelles pratiques. Ce numéro thématique souhaite étendre la question de la formation au journalisme à des contextes nationaux différents, à la dimension historique des processus de formation, mais aussi à diverses modalités de formation, par la formation continue, les stages, les trajectoires de formation des étudiants, etc. Appel à publication. Octobre 2009. Comité scientifique des Cahiers du journalisme. Il entend poser un double regard :
- d’une part un regard scientifique transversal sur l’ensemble des connaissances nécessaires, indigènes, théoriques, apprises et reproduites par les journalistes et ceux qui les forment.
- et d’autre part, un regard de professionnels de la formation ou de journalistes lesquels, dans un contexte d’énonciation d’une « crise » des médias, pourront témoigner des enjeux contemporains de la formation. Plusieurs pistes peuvent être suivies :
- Les représentations collectives de la formation initiale : Les formations au journalisme sont plurielles. Quelles représentations véhiculent-elles ? Quels sont les regards portés sur les formations « non labellisées » par la profession ? Quels enjeux posent les formations généralistes qui destinent tout autant au journalisme qu’à la communication institutionnelle ou organisationnelle ? Quelle est la légitimité de la formation initiale selon les contextes nationaux ? Quelle est sa nécessité ? Quelles sont les modalités d’appropriation des changements contextuels que les formations tendent à incorporer dans leurs cursus pédagogiques ? Quelles sont les modalités d’insertion professionnelle réelles des étudiants ? Quelles sont les modalités préconisées, défendues par les responsables de formation ?
- Formation et socialisation par l’entreprise : Des modalités de préprofessionnalisation se multiplient : les périodes de stages, d’alternance, d’apprentissage, la formation continue, les ‘pépinières d’entreprises’ comme les écoles maison des entreprises médiatiques (Lagardère, Sky, Prisma), les concours pour la première embauche. Ces formes de socialisation au métier induisent des trajectoires de formation spécifiques, des règles mouvantes d’embauche des étudiants formés, un marché de la formation en expansion qui draine aussi toute une logique de financements et de réglementation.
- Les enjeux managériaux. Les interactions réciproques entre les acteurs de la formation, plurielle, et les actions des entreprises elles-mêmes, permettent d’accompagner des carrières par l’importation de démarches ‘ressources humaines’ dans le milieu des médias, jusqu’ici réfractaires aux discours managériaux. Le discours managérial devient injonctif, la formation un levier d’ajustement des plans sociaux dans les médias : quels sont les discours d’accompagnement managériaux des transformations des entreprises médiatiques ? Quelles sont les offres de formation qui s’établissent en réaction, dans un cycle d’ajustement très court ? Quel est l’encadrement réglementaire et législatif de ces pratiques ? Quelles interactions ou tensions sont dès lors provoquées dans les entreprises médiatiques, et entre les différents partenaires sociaux ?
- Secteur d’ingénierie et de recherche. Liée au discours interne des médias, la formation s’ancre aussi dans un discours plus général lié au secteur. Que l’on songe ici, par exemple, aux récents « Etats Généraux de la presse » en France ou encore à l’IFRA, qui se présente comme l’organisation mondiale de recherche et de services pour l’industrie de la presse et produit un discours normatif et prospectif sur la formation au « multisupports ». Quelles sont les injonctions contextuelles auxquelles les médias doivent faire face ? En miroir, la recherche universitaire a-t-elle quelque chose à dire sur la formation des journalistes ? Quels sont les liens entre entreprises médiatiques et secteur de la recherche universitaire ?
- L’autoapprentissage : La dimension d’auto-apprentissage et d’ajustement au fil de l’eau s’incarne par l’incorporation des usages en train de se faire à travers des dispositifs techniques. La formation se fait alors entre pairs ou par captation de nouvelles compétences émergentes, numériques notamment. Ce processus se traduit Appel à publication. Octobre 2009. Comité scientifique des Cahiers du journalisme. aussi par la constitution de réseaux, ouvrant la porte à de nouveaux entrants, parfois autodidactes. La formation n’est pas uniquement présente dans des lieux institués, elle se constitue aussi par imitation, socialisation progressive à des savoirs et des savoirfaire.
- Discours sur l’innovation. De nombreux clubs (Medias21, Club Galilée, Mediasocialclub) et autres "think tank" se mettent en place, et diffusent, à profusion, des réflexions visant à normaliser rapidement des pratiques en émergence. Certains journalistes eux-mêmes en font une part nouvelle de leurs revenus - en tant que formateurs - sans encore forcément être intégrés à une entreprise. Quelles orientations proposent-ils ? Quels en sont les socles de représentation ? Les propositions scientifiques et professionnelles devront être envoyées, sous la forme d’un résumé d’environ 1.000 signes, le 1er décembre 2009 Les articles complets seront envoyés le 1er février 2010. Les articles scientifiques doivent comprendre entre 25 000 et 40 000 signes, proposer des résultats issus d’un travail méthodologique de terrain et présenter un travail original. Ils seront ensuite lus et validés ou non par le comité scientifique en double aveugle. Les articles professionnels doivent comprendre entre 10 000 et 15 000 signes et proposer une réflexion originale issue d’une connaissance personnelle approfondie de la thématique du dossier. Les propositions sont à envoyer à Florence Le Cam flecam@univ-rennes1.fr Les Cahiers du journalisme évoluent. A partir du prochain numéro (le numéro 21), un comité scientifique prend en charge le développement de la partie universitaire de la revue. L’ambition est de poursuivre la démarche proposée par les Cahiers et de l’ancrer résolument dans le paysage des revues scientifiques. Cette orientation passe donc par la constitution d’un comité scientifique international, qui organise les modalités de validation des articles par une lecture en double aveugle. Le comité scientifique est constitué de Frédérick BASTIEN, Professeur, Université Laval, Québec, Colette BRIN, Professeure, Université Laval, Québec, Valérie JEANNEPERRIER, Maître de conférences, CELSA-Sorbonne, Florence LE CAM, Maître de conférences, Université de Rennes 1/IUT de Lannion (rédactrice en chef adjointe des Cahiers du journalisme), Marie-Linda LORD, Professeure, Université de Moncton, Dominique MARQUIS, Professeure, UQAM, Montréal, Magali PRODHOMME-ALLÈGRE, Maître de conférences, Université catholique de l’Ouest, Angers, Franck REBILLARD, Maître de conférences, Université de Lyon 2, Eugénie SAITTA, post-doctorante, MSHSMinorityMedia, Poitiers, Thierry WATINE, professeur, Université Laval, Québec (rédacteur en chef des Cahiers du journalisme), et Adeline WRONA, Maître de conférences, CELSA-Sorbonne. Ce comité accueille aussi Ivan CHUPIN, docteur, Université Paris-Dauphine, pour les comptes rendus de lectures et Christophe DELEU, maître de conférences, Université Robert Schuman, Strasbourg (CUEJ), pour les articles professionnels
© Parcoursic. Equipe : Camille Laville, Laurence Leveneur, Aude Rouger. Site web : Aude Rouger. Site propulsé par Spip
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