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30 mars 2009

Appel à communication - Vers la post-radio

APPEL À COMMUNICATION

Colloque international organisé par le GRER

VERS LA POST RADIO Enjeux des mutations des objets et formes radiophoniques

PARIS, les 26, 27 et 28 novembre 2009

Université Paris I – Sorbonne Panthéon (Institut National d’Histoire de l’Art, Rue des Petits Champs, 75001 PARIS)

Le Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Radio (GRER) organise son quatrième colloque international. Après Bordeaux (2001 et 2004) et Lyon (2006), il aura lieu à Paris en novembre 2009. Un appel international à communication est lancé, dans le cadre des problématiques et modalités exposées ci-dessous. Les retours sont attendus pour le 1er mai 2009.

Dans le contexte de changements généralisés provoqués par la numérisation des médias, ce colloque propose d’interroger et de dégager les principales pistes et étapes de développement d’une radiophonie en mutation. À partir des expériences passées et des informations disponibles aujourd’hui en France et à l’international, il s’agira d’envisager la reconfiguration des objets et formes d’expression radiophoniques vers une possible « post radio » ; de mesurer de manière dynamique les évolutions et les ruptures, les résistances et les permanences ; de considérer les enjeux et potentialités de ces transformations.

À la suite de bien d’autres étapes, la radiodiffusion s’engage dans une évolution majeure. Comme ce fut le cas avec le transistor dans les années 1950 et l’émergence de la télévision comme moyen de communication de masse dix ans plus tard, ou la FM dans les années 1970/80... la radio est aujourd’hui confrontée à la numérisation de ses contenus et de sa diffusion. Alors que certains, à chaque nouvelle étape technologique, annonçaient sa fin, elle a pu sortir renforcée de ces différentes « radiomorphoses ». Elle a su s’acclimater aux nouveaux environnements médiatiques et s’adapter aux attentes des publics. Qu’en est-il aujourd’hui et qu’en sera-t-il demain face à l’enjeu de la numérisation ? L’entrée dans l’ère numérique ne devrait pas être le constat d’une simple « radio numérisée » à partir de la radio analogique, mais une véritable évolution du média radio qui concernera le contenu éditorial, la technologie, la réception et donc aussi l’économie ou fondamentalement le statut de la radio au sein des systèmes médiatiques. Pour autant, les mutations ne se feront pas immédiatement ; ni de manière homogène dans les espaces géographiques et culturels mondiaux. Des résistances existent et nous pouvons penser que le futur de la radio sera ainsi fait de permanences ou de continuités et de cohabitations entre des formes radiophoniques anciennes et nouvelles.

Celle que l’on appellera la « Postradio » est riche de potentialités et de dynamiques spatio-temporelles nouvelles. Elle doit permettre la diffusion de programmes plus riches : la composante sonore de grande qualité sera augmentée par les données associées. L’économie de la production des programmes et leur diffusion sera modifiée. Les modalités d’écoute, et donc les « pratiques », les « usages », les auditeurs changeront. Ces mutations sont déjà esquissées dans des tendances actuelles et émergentes : • la multiplication des plateformes de diffusion (RNT, Internet fixe et mobile, satellite, téléphonie...) ; • des contenus plus denses (au son s’ajoutent les données associées) sont disponibles et de nouveaux formats de programmes, de nouvelles productions innovantes sont envisageables ; • une augmentation de l’offre de programmes pour des niches plus spécifiques, et, en corollaire, la personnalisation des programmes avec la possibilité de partager ses goûts au sein de communautés d’auditeurs à géométrie variable ; • d’autres écoutes et usages de la radio émergent grâce à des « machines » radiophoniques aux fonctions nouvelles (pause, retour en arrière et enregistrement...), une délinéarisation de l’écoute est possible grâce à l’Internet et aux podcasts ; • une progression de l’écoute nomade en mobilité, l’écoute de la radio, qui était depuis la deuxième guerre mondiale « nationale », puis plus souvent locale, pourra être davantage mondiale et / ou délocalisée. Cependant, cette évolution est-elle uniforme et univoque ? La période de transition s’annonce délicate et peut-être longue. Se gardant de discours purement technicistes ou déterministes, les écueils, résistances et retards possibles ne doivent pas être masqués : • des contestations des choix technologiques existent et l’on évoque des retards dans la livraison des nouveaux équipements de réception ou dans le renouvellement du parc existant ou bien les surcoûts liés à la double ou multiple diffusion nécessaire sont à envisager sur une période prolongée ; • les inégalités des secteurs radiophoniques face au numérique (particulièrement pour le tiers secteur ou bien à un niveau mondial) et, de fait, le risque de « fractures radiophoniques », tant du point de vue des opérateurs que des auditeurs, socialement ou géographiquement ; • les conditions de régulation de la radiodiffusion s’inscrivent dans de nouvelles problématiques ; • les incertitudes quant à l’appropriation des nouvelles technologies radiophoniques par les publics et notamment l’attachement aux formes traditionnelles de la radiodiffusion ; • Au final : la dissolution de la radio dans des convergences et hybridations médiatiques.

Liste (non exhaustive) des thématiques envisagées pour les conférences et communications en ateliers • Le nouveau statut de la radio (statut social, statut au sein du nouvel environnement et des systèmes médiatiques), révolution ou adaptation ? • Quels nouveaux modèles économiques ? Quelle nouvelle régulation ? • Histoire (les leçons des expériences passées) • Géographie de la radiodiffusion numérique • Les nouvelles machines radiophoniques (hardware et software) • Nouveaux producteurs / nouvelles productions / nouveaux programmes. • Liens et attachements à la radio (formes d’appropriations, pratiques et usages, distinctions par genre ou générationnelles) • Mesure de l’audience et des nouvelles pratiques (instruments et modalités, premiers résultats) • Quelles mémoires pour les webradios (archivages) ? • Les discours d’accompagnement, stratégies ou imaginaires de la radio numérique

Modalités de l’Appel à Communication

Lors du colloque, les conférences et communications devront être impérativement présentées en deux langues dont le français : une parlée et une autre sous forme de power point développé. Ce pourra être, par exemple, un exposé oral en français et une présentation power point en anglais ou espagnol, ou inversement une présentation orale en anglais, espagnol ou une autre langue et, dans ce cas obligatoirement une présentation power point en français.

La durée des conférences plénières sera fixée à 30 minutes ; les communications dans les ateliers seront limitées de 15 à 20 minutes.

Les auteurs sont invités à soumettre pour le 1er mai 2009 une proposition de communication en français, ou bien en anglais ou en espagnol. Elle comportera : Un titre (et sous-titre), 5 à 8 mots clés, éventuellement l’inscription dans une ou plusieurs des thématiques proposées ci-dessus. Elle développera sur 5 000 caractères au plus, une proposition de communication devant présenter sa problématique et ses hypothèses et éventuellement une bibliographie. De plus, et séparément, seront indiquées l’identification du ou des auteurs et de leur(s) institutions de rattachement, leur(s) statut(s), une adresse postale et leurs coordonnées téléphoniques et électroniques.

Ces propositions doivent être envoyées par courrier électronique aux deux adresses suivantes :

grer.mail@club-internet.fr & sylviecapitant@rocketmail.com

Un accusé de réception sera adressé aux auteurs. Le comité scientifique effectuera alors une sélection des propositions en double aveugle. Les propositions acceptées pourront faire l’objet de demande de modifications de la part du comité scientifique. Ces réponses seront adressées aux auteurs à partir du 30 juin 2009.

Les documents Power Point seront à remettre au plus tard, le 15 octobre 2009.

2 séances plénières se tiendront (la première le jeudi 26 novembre dans l’après-midi, la seconde le samedi 28 au matin). Les ateliers auront lieu en parallèle durant la journée du vendredi 27 novembre.

Les auteurs sont invités à délivrer le texte de leur conférence au moment du colloque sous forme papier et électronique. Ces textes, avec l’accord des auteurs et du comité scientifique, pourront faire l’objet d’une publication en ligne sur le site Internet du GRER ( http://www.grer.fr ). De plus, 4 à 5 d’entre eux, émanant de la recherche francophone sur la radio, seront susceptibles d’être publiés, en anglais, dans un numéro de la revue scientifique britannique « The Radio Journal, International Studies in Broadcast & Audio Media », selon des modalités précisées ultérieurement.

Participants et publics :

Des chercheurs, des universitaires, des professionnels et des auditeurs de la radio. Inscriptions : 50 €uros tarif normal, 25 €uros pour les étudiants, les membres du GRER et ressortissants de pays à bas revenus.

Rappel de l’Agenda :

1er mai 2009 - Date de clôture de l’appel à communication 30 juin 2009 - Réponses aux auteurs 15 octobre 2009 - Envoi des documents Power Point

Comité d’organisation du Colloque :

Sylvie Capitant, docteur, ATER, Université Paris 1 Sorbonne, Secrétaire du GRER Jean-Jacques Cheval, Président du GRER, professeur Université de Bordeaux Etienne Damome, Docteur, ATER, Université de Bordeaux et de Lille, Secrétaire du GRER Christophe Deleu, Maître de conférences, Université de Strasbourg Anne-Caroline Fievet, Docteur, enseignante, Université Paris 8 Laurent Gago, Docteur enseignant, Paris 3 Joëlle Girard, ingénieur, représentante du CHR (Comité d’Histoire de la radio), Trésorière du GRER Hervé Glevarec, Chercheur CNRS Isabel Guglielmone, Maître de conférences, Université de Compiègne, Vice –présidente du GRER Albino Pedroia, Consultant, maître de conférences associé, Sciences Po Paris, Trésorier du GRER Sébastien Poulain, doctorant, Université Paris 1 Sorbonne Pascal Ricaud, Maître de conférences, Université de Tours Blandine Schmidt, doctorante, Université de Bordeaux Bernard Wuillème, Professeur, Lyon 3

© Parcoursic. Equipe : Camille Laville, Laurence Leveneur, Aude Rouger. Site web : Aude Rouger. Site propulsé par Spip
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