Psychologie de la communication et persuasion
Théories et applications
Claude Chabrol et Miruna Radu
De Boeck
coll. Ouvertures Psychologiques 2008
PARTIE 1
La communication persuasive, un processus de traitement de l’information :
des cognitions aux émotions.
1. Persuasion et changement attitudinal : les modèles duaux du traitement de
l’information
1.1 La réception comme processus linéaire automatique de traitement de
l’information
111Attention et vividité du message
112Compréhension, acceptation et mémorisation du message
1.2 La réception comme processus actif de traitement de l’information :
l’approche des « réponses cognitives «
1.2.1. La méthode du listage de pensées
1.3. Le modèle de Probabilité d’Elaboration : la voie centrale et la voie
périphérique du changement attitudinal
1.3.1. L’impact des deux voies de la persuasion sur le changement attitudinal
1.3.2. Les antécédents de la persuasion : motivation et capacité de traitement
de l’information
1.3.2.1. Humeur et persuasion
1.3.2.2. Le besoin de cognition (« need for cognition »)
1.3.2.3. Le monitorage de soi (« self-monitoring »)
1.3.2.4. Le besoin de fermeture (« need for closure »)
1.3.2.5. Distraction, répétition et persuasion
1.3.3.Argument et/ou heuristique ?
1.4. Le modèle de Traitement Heuristique Systématique : la voie
systématique et la voie heuristique du changement attitudinal
1.4..1. Disponibilité, accessibilité et applicabilité des heuristiques
1.4.2. Co-occurrence des traitements
1.4.3 Implications et traitement
1.4.4 Les motivations à traiter l’information
1.5. Conclusion - Les modèles duaux en question
2. Peur et persuasion : contrôle du danger et/ou contrôle de la peur ?
Emotions, motivations et normes
2.1 L’appel à la peur : à la recherche de l’impact
2.1.1. Le modèle de réduction de la pulsion motivante
2.1.2. Le modèle curvilinéaire
2.1.3. Le modèle des réponses parallèles
2.1.4. La théorie de la motivation à la protection
2.1.5. Le modèle étendu des processus parallèles
2.1.6. Motivations, implications et attitudes
2.2 La peur dans les campagnes de prévention, une « émotion sémiotisée »
2.2.1 L’actualisation du danger dans les messages menaçants : une
argumentation narrativisée et expressive
2.2.2 Narrativiser l’argumentation
2..2.3 Le traitement de l’information expressive
2.3. Réintroduire des facteurs absents ? Le plaisir et la norme sociale
Conclusion
3. La résistance à la persuasion
3.1.Qu’est-ce que la résistance à la persuasion ?
3.1.1diminuer la résistance à la persuasion, le nouvel enjeux des campagnes de
prévention
3.2 Renforcer la résistance à la persuasion de l’inoculation à l’avertissement
3.2.1 La théorie de l’inoculation de McGuire
3.2.2 Le rôle des émotions dans l’inoculation
3.2.3 La réactance psychologique
3.2.4 La résistance comme résultat d’une tentative de correction des biais de
jugement
3.2.5 Les avertissements avant l’exposition et l’activation de la résistance
3.2.6. La dimension temporelle de la résistance
4 Communication et engagement
4.1. Aux origines de la psychologie de l’engagement
4.1.1. Engagement et interaction en groupe
4.1.2. Engagement et dissonance cognitive
4.2. Engagement et influence sociale
4.2.1. La technique du « pied-dans-la-porte »
4.2.2. La technique de l’étiquetage
4.2.3. La technique du toucher et la technique du « mais vous êtes libres
de »
4.3. Communication et engagement
4.3.1. Communication persuasive vs. Communication engageante : l’enjeu de
l’impact comportemental
4.3.2. Validations expérimentales sur le terrain
4.3.3. Engagement et résistance à la persuasion
PARTIE 2
La communication persuasive et les modèles sociocognitifs,
jugements et heuristiques, buts et modèles, intentions et habitudes, (page
133)
Introduction : les paradigmes de référence pour les processus de persuasion
5.Prise de décision et jugements fondés sur des heuristiques
5.1. L´heuristique de représentativité
5.2. L´heuristique de disponibilité
5.3. L’heuristique d´ajustement et d´ancrage
5.4 Heuristiques, cadrages et évaluation des risques
5.5. Affects, heuristiques et évaluation des risques
6.La modélisation « agentive » par les buts de Bandura
6.1. Théories des buts et traitement de l’information pour l’actio
6.2 L’enjeu motivationnel des buts
6.3. L’auto-efficacité et la poursuite des buts d’action
6.4. L’impact des croyances d’auto-efficacité sur les émotions et les
performances.
6.5. Modelage, auto-efficacité, émotions et performance.
6.6. Modelage modèles pour quelles situations ?
7. Prévoir et influencer les comportements : des intentions aux actions
7.1. La théorie de l’action planifiée (Ajzen)
7.2. Validations expérimentales du modèle d’Ajzen
7.3 Habitudes et/ou intentions, automaticité et/ou contrôle :
Triandis, Verplanken, Wood, et Ajzen
7.3.1 Habitudes : vers une théorie renouvelée des apprentissages sociaux,
de Triandis à Wood .
7.3.2 La complexité des actions, des contextes et des explications : Ajzen
PARTIE 3
La communication persuasive : une co-construction psycho-socio-pragmatique.
Vers une articulation des sciences sociales et du langage. (page179)
8 Les fondements pragmatiques des actions, langagières ou non, dans la
communication.
8.1 La conception pragmatique du discours : la fondation interactionnelle
8 2 Communication, intentions informative et communicative
9 Les actions et les actes de parole
9.1 Les types d’actions
9 .2. Les actes de parole
9. 3 Sur quels critères fonder une classification ?.
9.4 Fondements d’une classification des actes de parole
10. Genres et contrats de communication.
10.1 Le contrat de communication
10.2 Le contrat de lectorat publicitaire
11. Stéréotypages discursifs et catégorisations psychologiques de genre
(sexuel).
11.1.définitions à revoir : catégories et/ou stéréotypes ?
11.2 Les médias et les « Gender Studies ».
11.3. Le stéréotypage : une production sémiotique théâtralisée du social ?
12. Emotions et communications : d’une problématique psychologique à une
approche
psycho-socio-sémotique.
12.1 l’impression des personnes, un paradigme central
1.2.2 L’expressivité communicationnelle, de la Rhétorique à la psychologie
sociale 12.3 L’expressivité communicationnelle et
traitement textuel
Conclusion : (page 240)
BIBLIOGRAPHIE (45 pages), INDEX (auteurs et notions), GLOSSAIRE, TABLE des
matières. (314 pages)