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30 juillet 2008

Vu dans "Enjeux" des Echos mars 2008 : "On devrait toujours avroi un thésard au bureau"

Bonjour, Vous trouvez ci-dessous le texte d’un article paru dans la page Management des Enjeux des Echos en mars dernier :

Trop méconnus des recruteurs, les titulaires d’une thèse constituent pourtant un vivier de choix pour les entreprises. Elles auraient bien tort de s’en passer.

ON DEVRAIT TOUJOURS AVOIR UN THÉSARD AU BUREAU

Attention : cerveaux disponibles ! C’est en substance le message que l’association Bernard Gregory (ABG) - qui milite pour une meilleure insertion professionnelle des titulaires d’une thèse - entend faire passer auprès des entreprises nationales. "D’une économie de la connaissance où l’innovation est le moteur principal, les employeurs ne peuvent passer à coté de cette ressource", assure Martine Pretceille, directrice de l’association. Un jugement partagé par Françoise Holder, vice-présidente de la commission dialogue économique au Medef, pour qui les titulaires d’un doctorat, même dans les disciplines littéraires ou les sciences humaines ,constituent un vivier de choix. "Ils ont une créativité, une autonomie, une puissance de travail qui doivent interpeller nos entreprises", plaide-t-elle. Mais les clichés ont la vie dure : jugés trop spécialistes, trop éloignés des réalités du monde de l’entreprise, les thésards n’ont pas vraiment les faveurs de recruteurs, qui leur préfèrent traditionnellement ingénieurs et diplômés des grandes écoles. "Au niveau mondail, c’est le PhD qui est le diplôme de référence pour recruter l’excellence. En France, c’est un mode que les DRH ignorent encore complètement", déplore Martien Prétceille. Les écoles doctorales peinent toujours à faire connaitre leurs travaux, même si elles ont beaucoup travaillé sur ce point ces dernières années. Un manque de visibilité dont pâtissent les thésards, qu’il s’agisse de leurs salaires ou de leurs possibilités d’évolution. Selon une récente étude du Cereq sur les difficultés d’insertion professionnelle des titulaires de thèse, seuls 35% d’entre eux rejoignent une entreprise, la majorité se tournant vers la recherche et l’enseignement public. Une tendance qui devrait évoluer , estime la directrice de l’association Bernard Gregory : "S’ils cherchent un travail stable en CDI, contrairement aux idées reçues, les titulaires d’une thèse ont plus de chance de le trouver dans le privé que dans le public". Le mouvement s’amplifiera si iles entreprises savent elles aussi dépasser leurs préjugés.

Lucie Delaporte

© Parcoursic. Equipe : Camille Laville, Laurence Leveneur, Aude Rouger. Site web : Aude Rouger. Site propulsé par Spip
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